L'étape du jour, 30 km à tout casser, devrait être une formalité depuis que mes pieds ont retrouvé leurs vieilles chaussures. Tout au plus me reste-t-il une vieille cloche (ampoule, pour les francais :-)) qui me cause quelques petits soucis et qu'il me faut soigner. La technologie des "second skin" (secondes peaux) vient à la rescousse des pieds à réparer : si les cyclistes ont leurs rustines, les randonneurs ont leur "Compeed" !Je me sens enfin bien dans mes pieds et dans ma tête et je me surprends à siffloter la musique de la série de films Indiana Jones que j'associe à un sentiment de bonne santé physique et mentale ;-)
L'ambiance est à nouveau étonnamment printanière avec le chant des lulus, des proyers, des huppes... mais un vol d'une vingtaine d'oies cendrées et d'un groupe de pigeons ramiers - des miraculés qui ont échappé au tir des chasseurs pyrénéens - me rappellent que la migration automnale est entamée. Je ne regrette pas d'avoir pris ma paire de jumelles; aujourd'hui encore, c'est un balai de rapaces, des vautours fauves et moines, des milans royaux, des faucons crécerelles et un aigle botté.
L'arrivée à Galisteo se marque de manière tranchée dans le paysage par des prairies verdoyantes qu'on à peine à imaginer ici. La révolution verte semble un succès ici, succès très relatif lorsqu'on sait que la région entière pompe son eau pour l'irrigation dans le Rio Jerte.
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