Mon poncho sera de nouveau à portée de main ce matin. A peine parti, la pluie redouble d'intensité. Un pommier au bord du chemin offre un petit déjeuner providentiel que je n'ai pu prendre au bar, fermé à l'aube. Quelques km plus loin, un village, San Marcial, mais le Camino le contourne. Une matinée détestable de marche s'annonce sous ce temps... Le froid gagne du terrain et impose un crochet par le village. Yes ! Il y a un bar où trouver refuge et se réchauffer avec un carajillo, càd un café du patron amélioré d'alcool de raisin.
Le patron, un gars muy simpatico, propose ensuite une crème de Ojuro qu'il se réserve habituellement, une sorte de Bailey local faite de crème de raisin. Un délice ! La pluie cesse et il est temps de redémarrer. Les conditions météo s'améliorent et après 18 km de marche, Zamora est en vue. La ville, au bord du Rio Duero, est construite au-dessus d'une colline et est bordée de falaises calcaires dont la roche a du servir à construire les nombreuses églises gothiques et la Cathédrale. L'histoire raconte que les maures baptisèrent la ville "la bien enclose" d'où provient le nom de Zamora.
L'auberge est fermée lorsque nous arrivons et nos sacs à dos trouvent refuge dans l'église San Ciprioano à côté. Nous y sommes accueillis par une charmante dame en train d'apprendre patiemment le français avec la méthode Assimil. Ses yeux pétillent d'émotion de pouvoir parler avec trois francophones ! Ensuite, direction le centre de la ville pour reprendre de l'énergie dans un bar à l'enseigne "Tapas variadas"...
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